ManoNatsumi. Nom de personnage, mon propre personnage ? Mélange de mes deux premiers prénoms. Identité réelle et multiples du coup. J’ai enfin la possibilité ici de pas chercher à montrer qu’une facette, à devoir choisir. Pas celle du nom de famille public qui se pose la question de l’image qu’elle renvoit, doit renvoyer ou veut renvoyer à un moment T.
Puisqu’il faut se présenter voici la page d’à propos où je me présente partiellement à travers des thématiques qui traversent mas vie depuis toujours où quelques années et à travers lesquelles je tente de naviguer, avec amour ou désamour selon les moments, qui me construisent, m’amusent, me font vivre d’une manière ou d’une autre. Des sujets qui fondent une partie de ce que je suis et pour lesquels on me pose souvent des questions, je tente alors d’y répondre entres autres à travers ce blog personnel qui servir, je l’espère plus, que de simplement documenter mon parcours pour moi-même et me donner un espace de publication facile.
Japon
Je suis franco-japonaise et que je le veuille ou non cela a énormément joué dans ma construction et aura un impact sur toute ma vie. ManoNatsumi, c’est la fusion de Manon et de Natsumi, mon premier et deuxième prénom. On parlera du troisième plus tard. Mon cerveau et mon palais se sont rendus plus souples pour accueillir une deuxième langue maternelle bien que je me considère bilingue analphabète. Mes choix d’études, de travail et de loisirs ont aussi été influencé par cette double culture.
Parfois assumée, revendiquée, parfois honteuse et incomprise, cette autre partie de moi que l’on nomme souvent à tord moitiée est un sujet d’exploration continue et un énorme cadeau de vie et de mes parents. Je parles un peu de ce rapport au Japon partout mais surtout ici dans Half, la newsletter d’une sang-mêlée.
Ecriture
J’écris depuis toute petite et j’ai toujours aimé ça. Je ne l’assume que depuis récemment. J’ai d’abord pensé que c’était narcissique, inutile ou inintéressant. Je rêve de publier des livres peut-être pour justifier mes achats compulsifs à la librairie et l’accumulation des ouvrages dans toutes les pièces de tous les logements que j’ai pu habiter. J’aimerais oser écrire de la fiction sans me juger toutes les deux lignes comme lors des expressions écrites ou écrits d’inventions de l’école, des guides de voyages pour partager mes expériences, des essais sur le féminisme, l’entrepreneuriat et la santé mentale ou tout ça mélangé. Je vais me contenter de commencer par écrire ici, ça sera déjà pas mal.
Entrepreneuriat
Entrepreneuriat que je devrais peut-être mettre au pluriel. Parce qu’il y a mille manières d’entreprendre. J’en ai testé une première qui ne m’a pas plu du tout, qui m’a même en partie rendue malade. Je devrais sûrement parler de projets professionnels, car tous ne sont pas forcément dans l’indépendance et peuvent se rapprocher du salariat que j’ai tant cru détester. Il faut savoir se méfier des deux comme de tout finalement.
Voyages
Voyages, pour le plaisir, le travail ou comme mode de vie. Quel type de voyage ? Celui qui coche des cases ou celui qui croit être slow et plus authentique. Tant qu’on prend son temps, c’est tout ce qui compte non ? Et le voyage n’est pas nécessairement dans le mouvement et loin, il est parfois dans sa tête, dans son corps, et même parfois dans la maladie et la guérison.
Politique
La politique, pour faire l’intello, l’interessante, avoir une excuse pour la colère ou juste parler plus dans des débats sans fin et s’écouter parler ? Oui et non. Malheureusement, tout est politique. Tout est intime et politique.
Et je crois que j’ai commencé ma politisation non pas à l’Ecole qui lui est entres autres dédiée mais à Berlin et puis à travers ce podcast et ce premier projet entrepreneurial qui aurait dû rester seulement politique.